Les années qui viennent de s’écouler et celles qui s’annoncent sont sous le signe d’un questionnement riche et crucial sur les thématiques environnementales, climatiques, énergétiques et de déplacement. Si de plus en plus de personne dans le monde prend aujourd’hui conscience de l’urgence dans laquelle nous nous trouvons, les choses bougent au ralenti. Toutes les solutions n’ont pas encore été trouvées ou déclenchées pour commencer d’avoir enfin un impact positif sur la soutenabilité de la croissance économique, notamment dans les transports. C’est de ce sujet que nous proposons de traiter ici afin d’éclairer un certain nombre de zones d’ombre.

Transports et environnement : fait-on tout ce qu’il faut pour s’en sortir ?

Lorsque l’on parle des transports et de leur impact sur l’environnement, le même phénomène que pour les sources énergétiques se présente. On en vient rapidement à évoquer les quelques procédés mis en œuvre pour lancer une lente amélioration des choses. Là où on trouve les éoliennes ou le photovoltaïque, on trouvera les modes de transports doux : à pied, à vélo, en voiture électrique, en transport en commun, etc. On affiche un panel large de solutions toutes faites. Mais rares sont ceux qui voit un cran plus loin et se pose la question de la production et du recyclage de ce qui doit permettre ces énergies renouvelables ou ces transports en mode doux.  On trouve toutefois des acteurs comme Rutile dans le monde du vélo électrique qui intègrent dans leur réflexion, leur modèle économique et de production, la prise en compte réelle et complète d’une réutilisation de l’existant.

À quelle problématique répondent ces acteurs du recyclage ou du reconditionnement ?

La problématique est simple : doit-on vraiment produire de nouveaux objets, quels qu’ils soient, et donc de nouveaux déchets, même s’il s’agit de produit respectant l’environnement ? La réponse est claire pour ces acteurs écologiques et économiques :  il faut plutôt réutiliser, réparer, reconditionner les objets existants. CQFD.

Le gain d’un tel principe est immédiat et sur différents plans

Sur le plan écologique, on l’aura compris, cela introduit la notion d’une utilisation plus longue et ainsi d’une réduction forte, si cela est généralisé, de la consommation de matières et d’énergie mobilisée pour la production initiale. C’est immédiat. Car il ne s’agit pas simplement de dire, on réutilise un vélo déjà existant et on évite l’empreinte carbone liée à une nouvelle production. Il s’agit aussi de supprimer purement et simplement ce que trop de monde oublie d’intégrer dans l’équation d’une économie plus respectueuse de l’environnement : le besoin d’électricité, quelle que soit son origine. Là où on se questionne encore sur les batteries des voitures électriques vendues, le reconditionnement d’équipements de transports doux, même électriques, crée un gain de soutenabilité net.

Par ailleurs, cela est plus juste économiquement. Les consommateurs profitent d’objets de seconde ou de troisième main, et ainsi d’un tarif beaucoup plus faible que sur le produit neuf. L’accès à un plus grand nombre est renforcé tout en garantissant une fiabilité et une sécurité maximales sur l’objet acquis. Tous les aspects sont traités avec une réponse efficace pour un meilleur avenir de la planète.